par Invité Sam 20 Fév - 17:55Extrait du Journal intime de Larry Quaid
Mon cher journal,
J’ai moi-même du mal à croire ce que je vais écrire.
Pourtant, j’ai l’esprit large.
Il faut dire qu’être l’adolescent ayant le père le plus fort du monde aide pas mal , question ouverture d’esprit .
Alors voilà, mon histoire commence il y a quatre mois, le jour de mes 16 ans précisément.
J’étais tranquille, assis dans ma chambre devant mon écran d‘ordi, quand ma mère est venue tambouriner à ma porte.
- Larry, dépêches toi un peu . Tu vas être en retard au lycée.
- M’man ! Même là, je ne peux plus être tranquille ? Deux secondes : j’utilise mon dernier P.A pour finaliser mon lingot et j’arrive.
Sérieux, tu imagines le truc, toi ? Etre persécuté pendant sa connexion à Heroes Battle, et ce, le jour de son anniversaire ? Je te le dis moi, mon cher journal, ce monde fout le camp !
Bref, trois minutes plus tard, je suis en bas de mes escaliers, sac à dos en bandoulière, et je dépose un bisou sur les joues de ma mère.
-Voilà, maman, je suis prêt.
-Bravo. Je n’aurais pas du douter de toi., me répond elle, un rien sarcastique.
Je me dirige vers le frigo, histoire d’avaler une brique de lait chocolaté et lui demande:
- Au fait, où est papa ? Il est rentré cette nuit ?
-Non. Allume la chaîne info, tu vas probablement le voir.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
- . . . monstrueux Godzilla réduisant la ville de Hong-kong en miette. La bataille dure depuis hier soir, 21 heure, et des pans entiers de la ville sont détruit. Mais on imagine mal ce que serait Hong Kong à cette heure si SENTRY n’était pas en train de la combattre. Restez sur Channel 6 info pour la suite des évènements.
-Bon, bien maintenant, on sait au moins où est papa.
-J’espère qu’il me ramènera un souvenir. Il ne m’a encore jamais amené au Japon.,me répondit ma mère laconique. Au fait, n’oublies pas de sortir les poubelles, avant de prendre ton bus.
Comme si je pouvais oublier ma corvée.
Donc me voilà dehors, sac à dos à l’épaule et poubelles dans l’autre main, me dirigeant vers le container à déchet se trouvant à coté du stade de baseball.
C’est drôle. Mon père est l’homme le plus fort du monde, il sauve la planète environ 5 à 6 fois par an d’invasion extraterrestre en tout genre et de fous mégalomane, et moi, Larry, 16 ans,, je sors les poubelles de la maison.
Arrivé 3 bons mètres devant le container, je m’arrête.
Mon père pourrait envoyer ce sac sur Saturne s’il le désirait.
Personnellement, on va voir si je peux le lancer à 3 m et le faire rentrer dans le container qui est resté ouvert.
Je tourne sur moi-même et hop, je jette le sac. . . Qui s’envole littéralement et va s’éclater de l’autre côté du stade.
122m !
Je tourne la tête de droite à gauche. Personne dans la rue. J’ai du bol parce que j’aurais du mal à expliquer cette exploit.
Puis je lâche à voix haute, me parlant à moi-même:
- Cool !
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Je ne te raconterais pas ma journée au lycée qui suivit.
Inutile et ennuyeuse.
Un peu comme celle de la veille et sûrement comme celle du lendemain.
J’y peu rien, le bahut, c’est pas mon truc !
Ok, j’y ai 3 ou 4 bons copains, mais à part ça, les profs sont tous des tarés nous apprennant des choses franchement inutiles.
Bon, je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, ça prendrait des pages et des pages tout le bien que je pense de la Grande Institution Scolaire et j’en viens directement au soir, lorsque je rentre chez moi.
La table est déjà mise et maman m’a préparé un repas sympa, histoire de fêter ma 16eme année d’existence.
- On va commencer à manger sans ton père. A mon avis, il n’est pas près de rentrer à la maison. J’ai vu aux infos il y a dix minutes que son combat avec Godzilla durait encore.
- Ah . . . Au fait maman, j’ai eu un truc intéressant aujourd’hui. Ce matin , j’ai . . .
WOOOOOOOSH !
Mon père est à table, assis entre ma mère et moi.
- Désolé pour le retard. J’ai battu le lézard il y a cinq minutes, mais j’ai du faire un détour pour remorquer un pétrolier qui prenait l’eau. Bonne journée chérie ?
- La routine habituelle. J’ai rangé la maison fait quelques courses et préparé le repas d’anniversaire de Larry.
-Ah oui, c’est vrai. Bon anniversaire fiston , me dit mon père en me tendant un paquet.
Je souris. Je l’ai vu vibrer ¼ de seconde. Il avait dû oublier et est parti à super vitesse me chercher quelque chose pendant le ¼ de seconde où j’ai cligné des yeux.
- Merci p’pa . Au fait, je crois que ça y est. J’ai des super pouvoirs.
- C’est très bien ça, me répond mon père. Tu me passes le pain s’il te plait ?
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
La nuit tombée, je me tiens devant ma fenêtre.
Mon père peu voler plus vite que la vitesse du son.
Normalement, je devrais pouvoir faire pareil.
Enfin, j’espère, sinon, je risque de me fracturer quelques os avec ce que je tente de faire maintenant.
Papa m’a dit que voler était naturel, que cela venait tout seul.
Alors je tente le coup.
J’ai dégagé le passage entre ma porte et ma fenêtre - pas question de me prendre les pieds dans quelque chose - et je prend mon élan.
- A la une . A la deux.
Je m’arrête.
Et si ça ne marche pas ?
Papa s’en moquerait lui. Il peut tomber d’orbite, il est invulnérable.
Mais moi, le 2eme étage. . .
Bon allez, courage, je suis le fils de SENTRY tout de même.
-Donc, allez Larry. A la une. A la deux. A la trois !
Je m’élance et me jette par la fenêtre les bras tendus en avant. . . Et en fermant les yeux.
Je me cogne la tête contre la porte de ma chambre, dans le sens opposé à celui duquel je viens de sauter.
- Aie ! lâche-je. C’était pas ce à quoi je m’attendais.
Bon, qu’est-ce qui vient de se passer exactement, je n’en sais rien.
Mais au moins, je ne suis pas tombé !
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C’est le lendemain que ma vie à prit une toute nouvelle direction.
Je suis devant mon casier, pendant l’inter cour.
Je range les trois bouquins qui ne me serviront plus et récupère mon classeur de math quand je vois un élève de terminal maltraiter un élève de 3eme.
Le genre d’individu qui doit jouer dans le clan rouge sur mon jeu préféré, en persécutant des niveaux inférieurs de 5 niveaux à lui, en se prenant pour un Dieu.
Bref, ça me gave de voir ça et je m’approche.
- Hey . . . Fout lui la paix. Qu’est-ce que tu veux prouver en te prenant à lui ? je lui dis.
Mal m’en prend !
Je prend une bourrade dans l’épaule.
- Qu’est-ce t’as ? De quoi tu te mêles ? T’en veux aussi ?
Bon, ok, si j’ai seulement la moitié de la force que j’imagine, je dois pouvoir lui faire manger ses dents à ce gros dur. Le hic, c’est que j’ai deux ans de moins, une tête de moins et franchement une quinzaine de kilos en moins.
Bref, que du moins, quoi !
Alors ça risque de faire carrément STRANGE si je l’incruste dans les casiers !
C'est qu'il y a du monde dans les couloirs aux inter cours.
J’écarte doucement les mains en reculant.
- Ok, ok, ça va, j’ai rien dit. Excuse-moi, je me tire ailleurs.
Gros dur me regarde, un mauvais rictus aux lèvres.
- Ouais, c’est ça, ouais. ECLYPSE toi va, avant que je te casse la tête !
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Le soir, dans la rue, un homme de pierre détale.
C’est la GARGOUILLE GRISE, un vilain qui a la faculté de changer en pierre ce qu’il touche.
Je ne sais pas devant QUI il fuit, mais je sais déjà QUI il va regretter de rencontrer !
Au moment où il tourne à l’angle de la rue, je m’élance sur lui et lui décroche ma plus belle droite.
Un crochet à briser en deux un lampadaire ! - je le sais, j’ai essayé hier soir -
WAOMMM !
Le voilà projeté huit mètres en arrière et enfonçant un mur de briques.
Il se relève et me regarde.
Je porte un survêtement rouge et une cagoule noire du S.W.A.T que j’ai acheté dans un surplus de l’armée.
- Bordel, mais t’es qui toi ?
Je me téléporte au dessus de lui et me laisse retomber sur sa tête, les deux genoux en avant.
SPOACH !
Le choc est terrible et la GARGOUILLE s’écroule.
- Je suis ECLYPSE. Souviens toi de mon nom l’affreux, dis je au corps assommé.
CLAP ! CLAP ! CLAP !
Quelqu’un applaudit dans mon dos.
Je me tourne.
Mon père, en civil, appuyé nonchalamment contre un mur.
- Mon dieu que ton costume est laid! Et puis franchement . . . Tu ne crois pas que c’est encore un peu tôt , non ? Tu n’as tes pouvoirs que depuis hier.
- Je me suis dit que plutôt je commencerais . . .
- Bon. ECLYPSE, c’est ça ? Je ne peux pas te laisser te balader dans cette accoutrement. Le collant se démode peut être, mais le survêt . . . Non, non, non. Ça ne va pas du tout ! Il est hors de question que le fils de SENTRY soit habillé comme un looser. Suis moi à la maison.
Aussitôt dit .
Je me téléporte.
Et vois mon père m’ouvrir la porte !
- t’en a mis du temps ! qu’il me dit.
- Frimeur, va !
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Mon cher journal,
J’ai moi-même du mal à croire ce que je vais écrire.
Pourtant, j’ai l’esprit large.
Il faut dire qu’être l’adolescent ayant le père le plus fort du monde aide pas mal , question ouverture d’esprit .
Alors voilà, mon histoire commence il y a quatre mois, le jour de mes 16 ans précisément.
J’étais tranquille, assis dans ma chambre devant mon écran d‘ordi, quand ma mère est venue tambouriner à ma porte.
- Larry, dépêches toi un peu . Tu vas être en retard au lycée.
- M’man ! Même là, je ne peux plus être tranquille ? Deux secondes : j’utilise mon dernier P.A pour finaliser mon lingot et j’arrive.
Sérieux, tu imagines le truc, toi ? Etre persécuté pendant sa connexion à Heroes Battle, et ce, le jour de son anniversaire ? Je te le dis moi, mon cher journal, ce monde fout le camp !
Bref, trois minutes plus tard, je suis en bas de mes escaliers, sac à dos en bandoulière, et je dépose un bisou sur les joues de ma mère.
-Voilà, maman, je suis prêt.
-Bravo. Je n’aurais pas du douter de toi., me répond elle, un rien sarcastique.
Je me dirige vers le frigo, histoire d’avaler une brique de lait chocolaté et lui demande:
- Au fait, où est papa ? Il est rentré cette nuit ?
-Non. Allume la chaîne info, tu vas probablement le voir.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
- . . . monstrueux Godzilla réduisant la ville de Hong-kong en miette. La bataille dure depuis hier soir, 21 heure, et des pans entiers de la ville sont détruit. Mais on imagine mal ce que serait Hong Kong à cette heure si SENTRY n’était pas en train de la combattre. Restez sur Channel 6 info pour la suite des évènements.
-Bon, bien maintenant, on sait au moins où est papa.
-J’espère qu’il me ramènera un souvenir. Il ne m’a encore jamais amené au Japon.,me répondit ma mère laconique. Au fait, n’oublies pas de sortir les poubelles, avant de prendre ton bus.
Comme si je pouvais oublier ma corvée.
Donc me voilà dehors, sac à dos à l’épaule et poubelles dans l’autre main, me dirigeant vers le container à déchet se trouvant à coté du stade de baseball.
C’est drôle. Mon père est l’homme le plus fort du monde, il sauve la planète environ 5 à 6 fois par an d’invasion extraterrestre en tout genre et de fous mégalomane, et moi, Larry, 16 ans,, je sors les poubelles de la maison.
Arrivé 3 bons mètres devant le container, je m’arrête.
Mon père pourrait envoyer ce sac sur Saturne s’il le désirait.
Personnellement, on va voir si je peux le lancer à 3 m et le faire rentrer dans le container qui est resté ouvert.
Je tourne sur moi-même et hop, je jette le sac. . . Qui s’envole littéralement et va s’éclater de l’autre côté du stade.
122m !
Je tourne la tête de droite à gauche. Personne dans la rue. J’ai du bol parce que j’aurais du mal à expliquer cette exploit.
Puis je lâche à voix haute, me parlant à moi-même:
- Cool !
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Je ne te raconterais pas ma journée au lycée qui suivit.
Inutile et ennuyeuse.
Un peu comme celle de la veille et sûrement comme celle du lendemain.
J’y peu rien, le bahut, c’est pas mon truc !
Ok, j’y ai 3 ou 4 bons copains, mais à part ça, les profs sont tous des tarés nous apprennant des choses franchement inutiles.
Bon, je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, ça prendrait des pages et des pages tout le bien que je pense de la Grande Institution Scolaire et j’en viens directement au soir, lorsque je rentre chez moi.
La table est déjà mise et maman m’a préparé un repas sympa, histoire de fêter ma 16eme année d’existence.
- On va commencer à manger sans ton père. A mon avis, il n’est pas près de rentrer à la maison. J’ai vu aux infos il y a dix minutes que son combat avec Godzilla durait encore.
- Ah . . . Au fait maman, j’ai eu un truc intéressant aujourd’hui. Ce matin , j’ai . . .
WOOOOOOOSH !
Mon père est à table, assis entre ma mère et moi.
- Désolé pour le retard. J’ai battu le lézard il y a cinq minutes, mais j’ai du faire un détour pour remorquer un pétrolier qui prenait l’eau. Bonne journée chérie ?
- La routine habituelle. J’ai rangé la maison fait quelques courses et préparé le repas d’anniversaire de Larry.
-Ah oui, c’est vrai. Bon anniversaire fiston , me dit mon père en me tendant un paquet.
Je souris. Je l’ai vu vibrer ¼ de seconde. Il avait dû oublier et est parti à super vitesse me chercher quelque chose pendant le ¼ de seconde où j’ai cligné des yeux.
- Merci p’pa . Au fait, je crois que ça y est. J’ai des super pouvoirs.
- C’est très bien ça, me répond mon père. Tu me passes le pain s’il te plait ?
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La nuit tombée, je me tiens devant ma fenêtre.
Mon père peu voler plus vite que la vitesse du son.
Normalement, je devrais pouvoir faire pareil.
Enfin, j’espère, sinon, je risque de me fracturer quelques os avec ce que je tente de faire maintenant.
Papa m’a dit que voler était naturel, que cela venait tout seul.
Alors je tente le coup.
J’ai dégagé le passage entre ma porte et ma fenêtre - pas question de me prendre les pieds dans quelque chose - et je prend mon élan.
- A la une . A la deux.
Je m’arrête.
Et si ça ne marche pas ?
Papa s’en moquerait lui. Il peut tomber d’orbite, il est invulnérable.
Mais moi, le 2eme étage. . .
Bon allez, courage, je suis le fils de SENTRY tout de même.
-Donc, allez Larry. A la une. A la deux. A la trois !
Je m’élance et me jette par la fenêtre les bras tendus en avant. . . Et en fermant les yeux.
Je me cogne la tête contre la porte de ma chambre, dans le sens opposé à celui duquel je viens de sauter.
- Aie ! lâche-je. C’était pas ce à quoi je m’attendais.
Bon, qu’est-ce qui vient de se passer exactement, je n’en sais rien.
Mais au moins, je ne suis pas tombé !
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
C’est le lendemain que ma vie à prit une toute nouvelle direction.
Je suis devant mon casier, pendant l’inter cour.
Je range les trois bouquins qui ne me serviront plus et récupère mon classeur de math quand je vois un élève de terminal maltraiter un élève de 3eme.
Le genre d’individu qui doit jouer dans le clan rouge sur mon jeu préféré, en persécutant des niveaux inférieurs de 5 niveaux à lui, en se prenant pour un Dieu.
Bref, ça me gave de voir ça et je m’approche.
- Hey . . . Fout lui la paix. Qu’est-ce que tu veux prouver en te prenant à lui ? je lui dis.
Mal m’en prend !
Je prend une bourrade dans l’épaule.
- Qu’est-ce t’as ? De quoi tu te mêles ? T’en veux aussi ?
Bon, ok, si j’ai seulement la moitié de la force que j’imagine, je dois pouvoir lui faire manger ses dents à ce gros dur. Le hic, c’est que j’ai deux ans de moins, une tête de moins et franchement une quinzaine de kilos en moins.
Bref, que du moins, quoi !
Alors ça risque de faire carrément STRANGE si je l’incruste dans les casiers !
C'est qu'il y a du monde dans les couloirs aux inter cours.
J’écarte doucement les mains en reculant.
- Ok, ok, ça va, j’ai rien dit. Excuse-moi, je me tire ailleurs.
Gros dur me regarde, un mauvais rictus aux lèvres.
- Ouais, c’est ça, ouais. ECLYPSE toi va, avant que je te casse la tête !
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Le soir, dans la rue, un homme de pierre détale.
C’est la GARGOUILLE GRISE, un vilain qui a la faculté de changer en pierre ce qu’il touche.
Je ne sais pas devant QUI il fuit, mais je sais déjà QUI il va regretter de rencontrer !
Au moment où il tourne à l’angle de la rue, je m’élance sur lui et lui décroche ma plus belle droite.
Un crochet à briser en deux un lampadaire ! - je le sais, j’ai essayé hier soir -
WAOMMM !
Le voilà projeté huit mètres en arrière et enfonçant un mur de briques.
Il se relève et me regarde.
Je porte un survêtement rouge et une cagoule noire du S.W.A.T que j’ai acheté dans un surplus de l’armée.
- Bordel, mais t’es qui toi ?
Je me téléporte au dessus de lui et me laisse retomber sur sa tête, les deux genoux en avant.
SPOACH !
Le choc est terrible et la GARGOUILLE s’écroule.
- Je suis ECLYPSE. Souviens toi de mon nom l’affreux, dis je au corps assommé.
CLAP ! CLAP ! CLAP !
Quelqu’un applaudit dans mon dos.
Je me tourne.
Mon père, en civil, appuyé nonchalamment contre un mur.
- Mon dieu que ton costume est laid! Et puis franchement . . . Tu ne crois pas que c’est encore un peu tôt , non ? Tu n’as tes pouvoirs que depuis hier.
- Je me suis dit que plutôt je commencerais . . .
- Bon. ECLYPSE, c’est ça ? Je ne peux pas te laisser te balader dans cette accoutrement. Le collant se démode peut être, mais le survêt . . . Non, non, non. Ça ne va pas du tout ! Il est hors de question que le fils de SENTRY soit habillé comme un looser. Suis moi à la maison.
Aussitôt dit .
Je me téléporte.
Et vois mon père m’ouvrir la porte !
- t’en a mis du temps ! qu’il me dit.
- Frimeur, va !
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