Je m'appelle Alex, je vais vous raconter mon histoire, l'histoire de ma renaissance.
Une vie ordinaire d'abord, celle d'un enfant heureux qui ne se pose pas de question sur la vie. Qui voit ses parents se disputer sans chercher pourquoi, qui voit ce qu'est la misère à la télé sans jamais ne l'avoir approché. Seulement cet enfant grandit et commence à ouvrir les yeux sur un monde de plus en plus complexe face à lui.
Cette histoire est assez longue et commence là où mes premiers souvenirs font surface.
Je m'apelle Alex et voici le récit de ma Renaissance.
La vie passe vite, très vite et c'est pour cela que j'en profite. Déjà tout petit j'ai été confronté à la mort, celle de mon arrière Grand père. J'étais habitué à le voir très souvent, puis sans que je sache pourquoi, je ne l'ai plus vu et lorsqu'on le nommait, des pleurs s'en suivaient. La seule explication qu'on me donna, c'est qu'il était parti loin d'ici, loin là haut au dessus de nos têtes. Dès ce moment de ma toute jeune vie, j'ai compris qu'elle ne tenait qu'à un fil. On m'avait toujours parlé de lui comme d'une sorte de héros, d'un homme au grand coeur qui n'avait jamais tort. Je compris pourquoi bien des années plus tard.
Des années passèrent...
Une journée habituelle, les cours de science, d'économie et de français se suivent tous dans le même ennuie. Cet ennuie que tout adolescent ressent lors d'une matinée ensoleillée où il écoute le professeur parler tout en ayant son esprit dans des pensés toutes aussi différentes les unes que les autres ( vous comprenez mieux ma détresse ?). Pourtant j'étais bon élève, avec une moyenne correcte pour cette section. A le fin de cette journée je pris le bus direction la maison, serrai les mains de mes amis et franchis la porte d'entrée. Je vais directement dans ma chambre.
Ma mère m'appelle :
- ALEX !!!
- Quoi ?!
- A table !
Je descends de suite et remarque comme toujours, la place vide en face de moi :
- Encore au travail?
- Oui, tu le sais bien.
- Il revient quand ?
- Dans la nuit, je ne sais pas exactement et maintenant tais toi et mange.
Ma mère a toujours été autoritaire et a toujours voulu avoir cette image de femme forte autour d'elle. Alors qu'en réalité il n'en ai rien.
Le repas fini, je débarasse la table et une fois lavé je retourne dans mon lit. Allongé dans l'obscurité j'attends. J'attends le retour de mon père, les minutes semblent être des heures entières. Quand enfin j'entends la porte s'ouvrir, Je descends de suite et là je remarque avec stupeur que mon père tenait à peine debout. Le visage pâle et ensanglenté il me dit :
- Monte et appelle ta mère.
Je n'ai même pas posé de question, et je suis parti tout de suite en appelant ma mère. Toute la nuit j'ai entendu mes parents discuter. Des cris, des pleurs et pourtant bien souvent des mots réconfortants.
Quelques heures plus tard, ils sont montés tous les deux venant vers ma chambre. Derrière ma porte, mon père commença à parler :
- Je vais tout lui expliquer, il va comprendre, ensuite nous partirons.
- Vas y doucement, il est encore jeune pour faire face a ça.
Faire face à quoi? Pour maintenant, j'étais prêt à tout entendre de toute façon, même le pire.
La porte s'ouvre, mon père entre seul :
- Alex tu dors ?
- Non, a vrai dire depuis ton retour je n'ai pas fermé l'oeil.
- J'ai quelque chose à te dire.
- Oui, je t'écoute, qu'est ce qui t'est arrivé ?
- Depuis quelques temps je ne suis pas réellement au travail. Je dis bien, réellement, car je revends quelques produits illicites.
- De la drogue ?!
- Oui, a vrai dire ta mère et moi sommes un peu endetté et c'était le seul moyen de pouvoir vivre correctement.
J'étais prêt à entendre tout, mais là c'est encore pire que ce que j'avais imaginé, mais de là a ce qu'il me dise qu'il soit un dealeur
- Mais pourquoi tu es dans cet état là?
- Cette nuit, un de nos vendeurs nous a "volé" de quelques milliers d'euro et l'un de mes collègues n'a pas apprécié et l'a ...
- Il l'a...
- Il l'a tué, je n'ai rien pu faire. Et quand je lui ai dit qu'il n'avait pas à faire sa, il m'a donné un coup de révolver au visage, une bagarre s'en est suivi. Résultat mes anciens "collègues" ont décidé de se passer de moi car ils pensent que je vais les dénoncer. Il faut qu'on parte, si jamais ils viennent ici, nous sommes fichus.
Sans prendre un seul vêtement, nous sommes parti dans la voiture, mon père encore plus pâle qu'à son retour.
Quant tout a coup plusieurs camionettes se mirent à nous poursuivre. Mon père accèlèra, on entendait le moteur de la voiture gronder de plus en plus fort. Lorsque mon père a cru les semer, il s'arrèta au bord de la forêt et me dit :
- Cache toi, là! Ils ne te trouveront pas.
Dans le fossé, personne ne pouvait me voir, on ne distinguait rien du tout. Mais moi je voyais tout ce qui se passait sur la route. Et là une des camionettes fonça dans celle de mes parents, j'ai sorti un petit cri de terreur mais lorsque je vis quelqu'un sortir de cette camionette j'ai retenu mon souffle. Il s'agissait de Mike, un ami de papa qui était déjà venu à la maison. Il regarda ce qu'il y avait dans la voiture, remonta dans la sienne et repartit comme si de rien n'était. Quelques minutes plus tard, j'osais enfin sortir de ce maudit fossé mais avec une peur qui grandissait en moi. Je redoutais ce que j'allais voir et pourtant j'étais bien obligé de vérifier si mes parents étaient toujours en vie. Leurs corps avaient été projeté jusqu'au pare-brise éclaté par le choc. Je me suis tout de suite retourné, un peu écoeuré par cette vision. Les larmes aux yeux je me suis mis à courir.
( En travaux , même ce que vous lisez risque d'être peu à peu modifier par la suite, mais bonne lecture quand même )
Une vie ordinaire d'abord, celle d'un enfant heureux qui ne se pose pas de question sur la vie. Qui voit ses parents se disputer sans chercher pourquoi, qui voit ce qu'est la misère à la télé sans jamais ne l'avoir approché. Seulement cet enfant grandit et commence à ouvrir les yeux sur un monde de plus en plus complexe face à lui.
Cette histoire est assez longue et commence là où mes premiers souvenirs font surface.
Je m'apelle Alex et voici le récit de ma Renaissance.
La vie passe vite, très vite et c'est pour cela que j'en profite. Déjà tout petit j'ai été confronté à la mort, celle de mon arrière Grand père. J'étais habitué à le voir très souvent, puis sans que je sache pourquoi, je ne l'ai plus vu et lorsqu'on le nommait, des pleurs s'en suivaient. La seule explication qu'on me donna, c'est qu'il était parti loin d'ici, loin là haut au dessus de nos têtes. Dès ce moment de ma toute jeune vie, j'ai compris qu'elle ne tenait qu'à un fil. On m'avait toujours parlé de lui comme d'une sorte de héros, d'un homme au grand coeur qui n'avait jamais tort. Je compris pourquoi bien des années plus tard.
Des années passèrent...
Une journée habituelle, les cours de science, d'économie et de français se suivent tous dans le même ennuie. Cet ennuie que tout adolescent ressent lors d'une matinée ensoleillée où il écoute le professeur parler tout en ayant son esprit dans des pensés toutes aussi différentes les unes que les autres ( vous comprenez mieux ma détresse ?). Pourtant j'étais bon élève, avec une moyenne correcte pour cette section. A le fin de cette journée je pris le bus direction la maison, serrai les mains de mes amis et franchis la porte d'entrée. Je vais directement dans ma chambre.
Ma mère m'appelle :
- ALEX !!!
- Quoi ?!
- A table !
Je descends de suite et remarque comme toujours, la place vide en face de moi :
- Encore au travail?
- Oui, tu le sais bien.
- Il revient quand ?
- Dans la nuit, je ne sais pas exactement et maintenant tais toi et mange.
Ma mère a toujours été autoritaire et a toujours voulu avoir cette image de femme forte autour d'elle. Alors qu'en réalité il n'en ai rien.
Le repas fini, je débarasse la table et une fois lavé je retourne dans mon lit. Allongé dans l'obscurité j'attends. J'attends le retour de mon père, les minutes semblent être des heures entières. Quand enfin j'entends la porte s'ouvrir, Je descends de suite et là je remarque avec stupeur que mon père tenait à peine debout. Le visage pâle et ensanglenté il me dit :
- Monte et appelle ta mère.
Je n'ai même pas posé de question, et je suis parti tout de suite en appelant ma mère. Toute la nuit j'ai entendu mes parents discuter. Des cris, des pleurs et pourtant bien souvent des mots réconfortants.
Quelques heures plus tard, ils sont montés tous les deux venant vers ma chambre. Derrière ma porte, mon père commença à parler :
- Je vais tout lui expliquer, il va comprendre, ensuite nous partirons.
- Vas y doucement, il est encore jeune pour faire face a ça.
Faire face à quoi? Pour maintenant, j'étais prêt à tout entendre de toute façon, même le pire.
La porte s'ouvre, mon père entre seul :
- Alex tu dors ?
- Non, a vrai dire depuis ton retour je n'ai pas fermé l'oeil.
- J'ai quelque chose à te dire.
- Oui, je t'écoute, qu'est ce qui t'est arrivé ?
- Depuis quelques temps je ne suis pas réellement au travail. Je dis bien, réellement, car je revends quelques produits illicites.
- De la drogue ?!
- Oui, a vrai dire ta mère et moi sommes un peu endetté et c'était le seul moyen de pouvoir vivre correctement.
J'étais prêt à entendre tout, mais là c'est encore pire que ce que j'avais imaginé, mais de là a ce qu'il me dise qu'il soit un dealeur
- Mais pourquoi tu es dans cet état là?
- Cette nuit, un de nos vendeurs nous a "volé" de quelques milliers d'euro et l'un de mes collègues n'a pas apprécié et l'a ...
- Il l'a...
- Il l'a tué, je n'ai rien pu faire. Et quand je lui ai dit qu'il n'avait pas à faire sa, il m'a donné un coup de révolver au visage, une bagarre s'en est suivi. Résultat mes anciens "collègues" ont décidé de se passer de moi car ils pensent que je vais les dénoncer. Il faut qu'on parte, si jamais ils viennent ici, nous sommes fichus.
Sans prendre un seul vêtement, nous sommes parti dans la voiture, mon père encore plus pâle qu'à son retour.
Quant tout a coup plusieurs camionettes se mirent à nous poursuivre. Mon père accèlèra, on entendait le moteur de la voiture gronder de plus en plus fort. Lorsque mon père a cru les semer, il s'arrèta au bord de la forêt et me dit :
- Cache toi, là! Ils ne te trouveront pas.
Dans le fossé, personne ne pouvait me voir, on ne distinguait rien du tout. Mais moi je voyais tout ce qui se passait sur la route. Et là une des camionettes fonça dans celle de mes parents, j'ai sorti un petit cri de terreur mais lorsque je vis quelqu'un sortir de cette camionette j'ai retenu mon souffle. Il s'agissait de Mike, un ami de papa qui était déjà venu à la maison. Il regarda ce qu'il y avait dans la voiture, remonta dans la sienne et repartit comme si de rien n'était. Quelques minutes plus tard, j'osais enfin sortir de ce maudit fossé mais avec une peur qui grandissait en moi. Je redoutais ce que j'allais voir et pourtant j'étais bien obligé de vérifier si mes parents étaient toujours en vie. Leurs corps avaient été projeté jusqu'au pare-brise éclaté par le choc. Je me suis tout de suite retourné, un peu écoeuré par cette vision. Les larmes aux yeux je me suis mis à courir.
( En travaux , même ce que vous lisez risque d'être peu à peu modifier par la suite, mais bonne lecture quand même )
Dernière édition par Gizmondo le Jeu 13 Mai - 1:50, édité 4 fois